Si Peau d’âne nous était dansé
La reine est morte, vive la reine. Sauf que le roi a des visées sur sa fille. Ça sent l’inceste ! Voilà la malheureuse contrainte de masquer sa beauté sous la peau d’un âne ! Le fameux conte de Charles Perrault a inspiré les frères Grimm, Jacques Demy et bien d’autres. Mais c’est la première fois qu’un chorégraphe s’y colle. Emilio Calcagno, un ex du ballet Preljocaj, en donne une version dansée qu’il qualifie lui-même de « glamour et glaciale », voire « bling-bling ». Assurément très contemporaine, projections
vidéo, accident de voiture et écriture chorégraphique très sensuelle à l’appui de la transposition, conçue pour douze danseurs. En jeu, le pouvoir et l’argent, les passions charnelles, les désirs interdits. Pas vraiment un univers enfantin !
Vendredi 25 janvier à 20 h 30. Les Atlantes. Tarifs : 26 €, 18 € (réduit). Réservations : Office de tourisme, tél. 02 51 96 85 78, billetterie en ligne, sur place.
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