La biodiversité aux Sables d’Olonne

En arrivant aux Sables d’Olonne, nous découvrons avec grand plaisir la plage de sable fin, le remblai, les casinos, les ports de pêche et de plaisance …

Puis très rapidement, nous nous apercevons que cette ville très accueillante est bordée intimement par un marais avec la ch’noue, puis en remontant vers le nord nous découvrons alors la dune de la Paracou, la plage de l’Aubraie et enfin la forêt d’Olonne.

Si nous allons vers le sud, dès la plage de Tanchet nous abordons une côte sauvage dont l’espace et le paysage nous saisissent : un air de liberté et de bien-être s’empare de nous.

Le pays d’Olonne est bel et bien une mosaïque de milieux naturels dont la diversité biologique y est tout à fait remarquable. Plage de sable fin, massif dunaire, forêt littorale, marais salé, coteaux à vignes sont autant d’entités particulières qui abritent un grand nombre de plantes protégées, d’oiseaux, d’insectes et de batraciens étonnants.

La biodiversité est un mot en vogue actuellement. La prise de conscience est en marche et un nombre croissant de personnes comprennent l’importance de la préservation de la biodiversité, non seulement dans les pays tropicaux, outre-mer, mais aussi ici, en France, dans nos régions, autour de chez nous.

L’Homme a besoin de la nature pour son équilibre, pour s’alimenter bien sur mais aussi pour se ressourcer.

Lorsque l’on se promène sur le massif dunaire des Sables d’Olonne ou d’Olonne sur mer, c’est le relief doux et onduleux de cet espace qui nous donne cette sensation de tranquillité. Si l’on met un genou à terre et qu’on laisse divaguer notre regard à hauteur de végétation, si peut que l’on soit au printemps, on réalise alors que nous avons devant nous une bouleversante multitude de formes et de couleurs végétales, toutes plus petites les unes que les autres : bienvenue au royaume les lilliputiens dunaires avec la petite bourrache du littoral, le cranson danois, la luzerne marine, la mibore printanière,  les mousses et les lichens… .

La biodiversité est bien là, il nous suffit de s’arrêter un instant pour contempler et se laisser porter par la vie qui s’organise sur cet espace pourtant si difficile à priori !

En traversant la forêt d’Olonne, il n’est pas rare de croiser un écureuil, un sanglier ou ces petits groupes erratiques de mésanges à longues queue, tandis que l’odeur des pins maritimes imprègne pour longtemps notre mémoire olfactive. Et si l’on continu notre balade vers l’est, et bien nous retrouvons à nouveau un vaste espace où s’entremêlent rivières et eaux salées dans un dédale de bossis enherbés, parfois pâturés : le marais d’Olonne nous offre un théâtre en perpétuel mouvance, où les hommes ont su trouver de quoi s’alimenter depuis des centaines d’années maintenant. Et oui, les activités traditionnelles de l’homme mises en place ici ont quelques rapprochements avec ce que nous appelons aujourd’hui le Développement durable … !

Il est certain que nous devons rester vigilants pour que ces espaces naturels ne disparaissent pas sous le béton car la demande est forte sur le littoral. Préserver la biodiversité c’est en réalité se préserver soi-même : que nous en ayons conscience ou pas, nous faisons partie d’un tout indissociable. Ainsi la qualité de la vie aux Sables d’Olonne résulte des activités de chacun d’entre nous vis-à-vis de cette région qui nous accueille.